Que c'est mauvais

Bon, je dois bien avouer que la bande-annonce n'était déjà pas très engageante, mais, comme je n’avais rien de mieux à faire de mon dimanche soir, je me suis dit : pourquoi pas ?

Le résultat est encore moins engageant que la bande-annonce. Le film est mou et se perd constamment dans ce qu'il souhaite raconter. Une IA qui prend le contrôle d'un foyer aurait pu être une idée intéressante, sauf qu'on n’y croit pas vraiment. Les acteurs y sont certainement pour beaucoup : personne n'a l'air de véritablement croire en ce projet, et ça se ressent. Au niveau des décors, le film n'offre pas plus de satisfaction. L'univers est certes un peu angoissant, mais vous n'aurez aucun mal à dormir après l'avoir vu.Classé dans la catégorie des films d'horreur, en réalité L'I.A du mal serait mieux rangé dans celle des thrillers horrifiques : pas suffisamment bon pour être encensé, et pas suffisamment mauvais pour devenir un nanar à part entière. Les jump scares sont vus et revus. Le film n’offre vraiment aucune innovation sur ce point. Les personnages sont assez antipathiques et, au final, le résultat paraît très long, alors que le film ne dure qu’une heure et vingt minutes. Et oui, il est possible de s’ennuyer face à une expérience a priori aussi courte. Au moins, avec Sous la Seine, on pouvait encore rire un peu.