Je suis assez fan du travail de Wes Anderson, sur sa narration et sa photographie qui sont les deux éléments qui permettent clairement d'identifier tout son travail.
L'île au chiens est assez sympathique, visuellement épatant (typographie, couleurs, composition, etc) et la méthode narrative, l'utilisation des langues diverses pour ne pas sous-titre le japonais, est aussi intéressante.
Néanmoins on arrive quelque part à une succession de plans parfaits, tellement précis qu'ils en deviennent... trop parfaits. On retrouve cette obsession nipponne pour la perfection, le placement exact et la netteté des actions. C'est assez méta pour le coup, mais c'en devient parfois lassant.
L'histoire est sympathique mais là aussi quelque peu prévisible, moins étonnante que ses autres récits.
C'est en somme un bon film... mais rien de plus à mon goût.