Tempête de Boulettes Géantes avait crée la surprise lors de sa sortie en salles en 2010. Le fait de pouvoir jouer avec de la nourriture de manière virtuelle a assouvi le rêve de beaucoup d'enfants auxquels on interdisait (à raison) de jouer avec de la nourriture. C'était une manière pour les spectateurs de se faire plaisir en voyant toute cette bouffe à l'écran utilisé comme terrain de jeu de nos protagonistes.
Le succès de ce film a bien évidemment engendré une suite, sortie presque 4 ans après l'épisode initial. Il y est toujours question de nourriture, mais sous une autre forme! En effet, si le premier opus nous présentait de la nourriture tombant du ciel, cette suite nous fait voyager vers un lieu où la faune et la flore sont en réalité construits à partir d'aliments. Ainsi, on peut retrouver des hamburgers géants avec des frites en guise de pattes et de la moutarde pour imager la salive, ainsi que des cornichons se nourrissant de sardines. C'est complètement barré, et c'est ce que j'ai préféré dans cette suite. On a droit à une succession de séquences délirantes, où l'imagination des scénaristes a été mise à rude épreuve. Le point positif de cette suite est clairement l'idée d'avoir crée cette île de nourriture vivante. La suite est moins agréable, hélas...
Tout d'abord, les personnages sont de gros clichés ambulants. Ils me semblaient bien mieux traités dans le premier épisode. Même la parodie de Steve Jobs est trop peu subtile pour réellement faire sourire. Les personnages sont fades et trop clichés pour qu'on s'y attache réellement... Par ailleurs, le scénario est loin d'être le plus frais, il a carrément dépassé la date limite de consommation... On en a marre de voir les mêmes thématiques abordées certes sous d'autres formes, mais de manière toujours aussi classique... Ça a beau être un film pour enfants, l'approfondissement de certaines thématiques ne serait pas une mauvaise idée. Ici, tout est trop prévisible, et bon nombre de vannes tombent comme un soufflé...
Au final, je préfère largement le premier opus, plus inventif et bien plus divertissant. La suite est plus ennuyeuse et bien plus dispensable. Parfois, les suites permettent d'enrichir un univers introduit de manière parfois un peu délicate. Ici, c'est tout le contraire, cette suite s'avérant bien trop classique pour réellement atteindre le niveau du premier film. Une déception, donc.