Premier film en couleur de Kenji Mizoguchi, on sent directement que la mise en scène a moins d’impact, tant le noir et blanc qui lui est bien plus familier fait ressortir avec plus de profondeur les enjeux et émotions. J’ai vraiment trouvé les couleurs assez fades et regrette que le réalisateur ait temporairement abandonné la palette de couleurs qu’il maitrisait bien mieux.
Les enjeux restent tout de même classiques à la filmographie du réalisateur. L’évolution de l’empereur est intéressante à suivre, notamment dans cette très belle scène de déambulation dans la ville, au contact des personnes qu’il dirige.
C’est le film que Mizoguchi que j’ai le moins apprécié, pour le moment.