L'Important c'est d'aimer par tizboe
Titre sucré, affiche dissuasive, les atouts étaient bien cachés !
Qui sont, dans l'ordre, des acteurs beaux et cabots dont la plupart m'étaient inconnus, Fabio Testi en tête. Jacques Dutronc pour sa part campe un personnage délicieusement désespéré, dont la verve chantante préfigure celle de Louis Garrel dans "Dans Paris".
Le couple de maffieux seniors, parrain doucereux marié à une vieille charmante qui assiste sans ciller aux scènes les plus sordides, mérite une médaille. Que dire alors de Klaus Kinski, monstre sacré dans toute sa splendeur, qui éclipse dans sa démesure le metteur en scène excentrique et bohème de la pièce-dans-le-film. Il y a un réel plaisir à regarder ces êtres se débattre dans la fange de leur existence, à laquelle ils s'arrachent le temps d'une farce ou d'une idylle. Si ce film était un tableau, il serait peint par Lucian Freud : d'une facture qui transcende le motif.