Un paléontologue (Cary Grant) rencontre une jeune femme aussi déjantée que riche, Susan Vance, (Katharine Hepburn). Elle l’entraîne dans une série de catastrophes, au sein desquelles on trouvera un léopard apprivoisé, une clavicule de dinosaure et un million prêt à tomber à tout moment sur celui qui obtiendra le premier les faveurs de la vieille tante de Susan…
Vieille tante au caractère plus que décidé, major à la retraite qui parle abondamment de ses parties de chasse en Orient, héros distrait toujours à côté de la plaque, son amoureuse délurée, etc… Non, on n’est pas dans un des chefs-d’œuvre que Wodehouse nous offrit en littérature à la même époque. Et pourtant, on s’en rapproche beaucoup. Tous les ingrédients sont là pour composer une comédie aussi réussie que celles du maître anglais.
Des quiproquos hilarants (dur de se remettre de la scène de la prison, à la fin !) viennent égayer un film à la mécanique parfaitement huilée et incarné par des acteurs parfaits. Certes, quelques baisses de rythme viennent parfois ralentir quelque peu le scénario, mais ça n’a aucune importance: on se laisse entraîner avec trop de plaisir par le savoureux et virevoltant duo Cary Grant-Katharine Hepburn !
Une comédie enlevée qui justifie pleinement la réputation plus que flatteuse dont jouit encore aujourd’hui son réalisateur, en tous cas au sein d’un public qui sait encore voir l’excellence là où elle se trouve.