Un geste de foi bouleversant!

L'Improbable Voyage d'Harold Fry

L’existence humaine est quelque chose de bien singulier. En soi, on tente de vivre notre vie de notre mieux et d’en tirer le maximum d’épanouissement. Il reste que pour la plupart d’entre nous, note vie va se résumer à une banale fresque sans grands exploits ou faits marquants à mentionner. Alors, il est bien normal de ressentir des regrets quand on fait le bilan de notre propre existence. Ceux-ci peuvent devenir alors un poids de plus en plus pesant sur notre Être et par conséquent nous empêcher malheureusement de profiter de ce que la vie a encore à nous offrir.

C’est certes, un exercice loin d’être évident que de s’émanciper de ces regrets, mais c’est le seul moyen d’éviter de sombrer dans des abysses sans fin de douleur. Comment faire vous allez me demander? Et bien, il faut se ressaisir de tout notre Être, se relever avec conviction et marcher dans la bonne direction sans jamais se retourner. Le long-métrage d’aujourd’hui est d’ailleurs un exemple éloquent de cette démarche et on va en parler!

Harold Fry (Jim Broadbent) est un retraité qui vit une existence tranquille avec sa femme Maureen jusqu’au jour où il reçoit une lettre de la part d’une ancienne collègue de travail et amie, Queenie. Celle-ci lui annonce qu’elle est sur son lit de mort à l’autre bout du pays et qu’elle lui fait ses adieux. Fry qui dans un premier temps tente d’y écrire une lettre finit suite à une épiphanie par s’élancer dans un pèlerinage à pied de 800 km pour la rejoindre son amie avec dans l’idée de la sauver par ce geste.

Ce ’’ L'Improbable Voyage d'Harold Fry’’ est un vrai petit bijou du cinéma anglais qui mérite sans équivoque d’être visionné. On est face à un récit en apparence simpliste voir intimiste, mais qui se révèle être d’une puissance folle et même bouleversant dans ces thématiques abordés et qui possède personnage central immensément touchant qu’est Harold Fry. Le tout est d’ailleurs sublimé par de jolis panoramas et décors anglais qui apportent une touche agréable de contemplation.

Il est évident que plusieurs éléments du récit n’innovent pas la formule en matière de récit initiatique, mais sa narration est si bien mené qu’on oublie aisément ce défaut. Par ailleurs, les thèmes centraux que sont le deuil, les regrets et la foi sont très bien illustrer ici. D’autant plus que Jim Broadbent nous offre toute une performance oscillant entre le bouleversant et très touchant. Il porte le film et pas qu’un peu!

En somme, on est devant un long-métrage qui marque aisément les esprits en nous offrant un expérience pertinente sur la psyché humaine. Bref, ce Harold Fry nous donne une leçon de vie sur la recherche de l’épanouissement qui ne faut pas ignorer!

https://letterboxd.com/Math333/