Mouai
La photographie est très jolie, la réalisation soignée, l'histoire est assez sensationnelle, il y avait franchement de quoi faire ! Sur le papier le film était une bonne idée ! Mais malheureusement...
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le 24 déc. 2020
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Avec une photographie fleurant bon la fin des années 60, moult plans aériens et des acteurs sympathiques, le film déroule sans grande prétention mais avec solidité son envolée de liberté : ingénieur inadapté aux normes sociales et éconduit par une femme qui le trouve inconséquent, Giorgio Rosa décide de construire son propre pays, avec le moins de règles possibles. Devenant gênant et embarrassant à tout point de vue pour les autorités italiennes, son rêve sera pilonné mais il passera à la postérité. C’est d’ailleurs intéressant de voir à quel moment une micro-nation bascule de l’anecdote de comptoir au « témoin gênant ». Dans le cas de l’île de la Rose, c’est sa volonté de formalisation, drapeau, monnaie et passeport, mais surtout sa demande de reconnaissance auprès du Conseil de l’Europe et sa plus grande émancipation sociale (comme sa barmaid célibataire, mineure et enceinte), qui sera son point de non-retour. En tout cas dans la fiction.
Pour revenir au film, celui se positionne clairement du côté des rêveurs, occultant la difficile construction de l’île par exemple (qui aura été détruite plusieurs fois par les éléments), et se finit sur une note très optimiste malgré la situation avec un face-à-face îlotiers-frégate un peu trop Far West. La production estampillée Netflix présente ainsi Rosa et ses comparses comme de grands gamins, et préfèrent pousser la romance à la revendication politique. Finalement j’en interprète dans le paragraphe précédent plus que ce que j’en ai vu, car je suis allée lire la page Wikipédia de l’île de la Rose et que j’avais déjà vu nombre de sujets sur les micro-nations contemporaines, avec notamment le documentaire Empire Me.
C’est donc un peu dommage car cette fiction, tout en étant agréable et devant beaucoup au charme et à l’enthousiasme d’Elio Germano, enlève toute profondeur à l’acte de Giorgio Rosa.
Créée
le 21 août 2021
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