L'indic nous conte l'histoire d'un flic en jean-baskets, Daniel Auteuil qui essaye de mettre la main sur le truand corse, Bernard Pierre Donnadieu. Pour se faire il piste sont bras droit, le splendide aux sunglasses, Thierry Lhermitte tombé en tendresse pour une bourge qui a le spleen, Pascale Rocard.
Ce thriller suit de près le style américain avec brio. Le rôle ambigu de Rocard en tant qu'informateur est marqué par une certaine hypocrisie, partiellement dissimulée. Elle nous est présenté comme une figure fragile, dont les trahisons semblent davantage motivées par une faiblesse émotionnelle et un instinct protecteur.
La romance Lhermitte-Rocard contient bien des approximations mais heureusement elle n'est jamais jeté à l'eau pour l'Auteuil-Rocard, une hypothèses qui restera lettre morte à la fin.
Auteuil, quelque part entre ces premières comédie est ces films d'auteur ce débrouille.
Donnadieu en impose en truand impitoyable.
Lhermitte et plutôt classe dans son archétype de bandit-gentlemen sacrifiant ça vie comme une mer** pour sauver là spleen-girl. Mis à mort modestement ce qui accentue la consonance avec l'économie visuel des films noir années 40 de la Warner.
Et puis c'est toujours sympathique de voir le Nord-est parisien des années 80 et de l'action urbaine old-school à base de vespa balancé contre une 2 CV, de gunfight sur Le Pont La Fayette et de mandale dans la tronche parce qu'on traite la mauvaise personne de "pédé".
Enfin Il faut souligner la conclusion qui nous laisse songeur sur l'avenir de notre héros. Dépité d'avoir rendu encore plus triste notre spleen-girl professionnel sur le double escalier de la Rue d'Alsace avec musique et générique qui défile.