Récompensé au festival de Cannes, le scénario est, en effet, très impressionnant dans la précision de son écriture. Il reprend le principe du triple point de vue de Rashomon, mais plus que le même récit perçu différemment, on a affaire à trois histoires avec leur propre thématique qui s’entremêlent. La première parle des difficultés d’une mère célibataire, la deuxième de la violence et la lâcheté des institutions et la troisième des émois préadolescents. Kore-Eda confirme qu’il est un fin observateur de son époque et un brillant directeur d’acteurs.