Comme une nouvelle preuve, s'il en était besoin, de ma légendaire patience, j'ai gentiment attendu 140 jours depuis les dernières formidables aventures du couple le plus cool du monde (dixit Kalian, qui en connait un rayon). Faut dire qu'après celui-là, il ne m'en reste qu'un, rien que d'y penser, j'ai envie de pleurer toutes les larmes de mon corps...

Van Dyke s'étant suicidé après les quatre premiers, c'est Richard Thorpe qui reprend la réalisation. A l'époque, il est encore loin des bondissantes épopées médiévale avec Robert Taylor, c'est encore le type qui reprend les Tarzan ou tout ce qu'on veut bien lui refiler... Après tout, qu'importe, vous croyez vraiment que les "Thin Man" demandent autre chose qu'un peu de métier ?

Non, ce qui compte, c'est le couple, le reste suit avec les figures imposées et nous, nous jubilons le sourire béat et le verre à la main. Aujourd'hui c'était armagnac pour moi, par contre, pour une fois, Nick et Nora ont réduit la voilure, et je vais d'ailleurs vous expliquer pourquoi.

Le titre est à prendre au premier degré, Nick retourne dans sa maison d'enfance, petite ville qui ressemble à tant d'autres, petit jardin, hamac, transat, vieilles connaissances de jeunesse, père sévère n'approuvant guère la vie dissolue du fils et pas le moindre petit crime à l'horizon.

Pour faire plaisir à son paternel, Nick se lance dans une cure sans alcool, en fait, il boit du cidre pendant tout le long, c'est assez triste et c'est clairement le point faible du film.

Parce que pour le reste que du bonheur, une filature exécutée de main de maître par Nora, Asta qui siffle le cidre au cruchon, un numéro de danse époustouflant avec Nora jetée en pâture à un marin déchaîné, une salle de billard en ébullition, une ravissante fessée, Asta qui a une façon bien particulière d'exprimer sa joie et surtout une incroyable imitation de Nick par Nora qui laisse sans voix.

Nick pendant ce temps là, essaie désespérément de se reposer, d'ailleurs ça tombe bien, ils ont laissé le môme en pension, supporte je ne sais comment les anecdotes douteuses de son épouse et mène son enquête habituelle...

Avec ça un super casting de seconds rôles dominé par le petit agneau bêlant préféré des hommes de goût : Donald Meek l'inénarrable, parfaitement farfelu en vendeur de tableaux...

Le problème maintenant, c'est de savoir comment je vais bien survivre lorsque j'aurais vu le dernier...

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le 2 févr. 2012

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Torpenn

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