Une grande pureté se dégage du film, comme souvent chez Frank Borzage. Les sentiments que se portent Mary et Tim tout d'abord mais aussi dans de nombreuses scènes comme celle où Tim lave les cheveux de Mary (quel érotisme !!, décidément, Borzage).
Tim découvre que Mary est toute sale, elle est bien crasseuse, un peu voleuse et menteuse également. Mais c'est pas sa faute, pas non plus celle à pas de chance, il faut bien vivre ou plus justement survivre. Donc la pureté à la fois physique et morale guide la relation des deux, la neige est d'ailleurs utilisée comme métaphore. Elle purifie, elle empêche ceux qui peuvent et permet à ceux qui ne peuvent pas.