Quelle honte, quelle purge, quelle horreur ! On m’avait vanté un Hitchcock savoureux, nuancé et avant tout bien filmé. J’ai découvert avec stupeur un film laid, plat, manichéen… bref un film vide. Dire que je me suis plus amusé devant cette daube de Avangers Infinity War…
Dans l’ombre d’un doute, rien ne sert, rien ne va. Vous subirez pendant ce qui vous paraîtra 5 ans une infinité de plan fixe au cadre tous plus banals les uns que les autres. Certains admirateurs essayeront de prétexter une recherche de la lumière et un approfondissement de la thématique tant abordé du bien et du mal, mais tout ça n’est que foutaise : vous n’y verrez que des longueurs interminables, des plans à n’en plus finir. Si vous ne vous êtes pas endormi entre temps, vous aurez peut être la chance d’assister à un mouvement de caméra… mouvement est un bien grand mot. Plutôt la caméra qui vacille, essayant laborieusement de procurer un élan de satisfaction et de renouveau à son spectateur dégouté d’une telle fadeur. Les personnages sont vides, les clichés habituelles ( vous y verrez évidemment l’oncle adoré de sa nièce naïve comme une enfant et qui en fait se révèle être un vilain tueur de veuves pas gentils ). Enfin bref, un désastre. Je n’étais déjà pas fan du cinéma de Hitchcock que je trouve tout ce qu’il y a de plus banal, mais alors ce film la m’a abattu : Il est au cinéma ce que Michael Bay est au film d’auteur.
Si vous aimez le cinéma, fuyez.