Busard qui chante, casting de folie et film catastrophe

Mélange de western grands espace, de western spaghetti et de film catastrophe avec des effets spéciaux qui ont mal vieilli. il y a des efforts de mise en scène mais la juxtaposition entre les prises de vues superbes et les effets spéciaux ratés gâchent un peu le tout.

- Tournage en plein air dans le magnifique décor autour de Kanab, chelly canyon, Spider rock (roche branlante dans le film).

- Beau duel entre Omar shérif et Grégory Peck

- Les prises de vues comme si on y était avec le survol du paysage sans les yeux du Busard, le voyage allongé sur un cheval, se faire tirer au lasso a plat ventre derrière un cheval, la charge des apaches a hauteur des sabots de cheval, la descente au galop vers le bac, les rapide en bac (souvenir de la la rivière sans retour avec Marylin)

- le pont branlant au dessus du précipice

- La beauté de l’indienne jouée par Julie Newmar, son bain au naturel son maquillage des yeux discret, sa chemise bien ouverte sans bouton, son bain nue dans le lac (attention elle a un couteau affuté). Superbe allusion avec la couverture qu’elle déroule en regardant Mckenna

- le combat ceinture contre couteau dans la kiva sous les yeux de la blonde innocente

- le casting hétéroclite avec les vieux de la vieille du westrn US (grégory Peck, lee j.cobb), le western spaghetti (eli wallach) et Omar shérif en star internationale

- Les pauvres abandonnés aux apaches…très rigolo celui qui sort son porte monnaie et donne des dollars pour sauver sa vie

- le sergent qui descend ses soldats pour rejoindre Colorado (chouette il ramène la jolie blonde aux cheveux si propres et si bien peignés). c’est pas joli joli mais belle surprise !

- être millionnaire a paris…aller aux courses à Longchamps…le beau rêve de Colorado

En revanche, j'ai eu du mal avec :

- le busaaaard...le busaaaard…chanté par Johnny en musique de film. un peu ridicule ( pas trop au niveau du casting)

- On fait souvent reférence à l’ancienne de vie de Mackenna (colorado l’appelle souvent « vieux frère". C’est amusant au début mais à la longue c’est un peu frustrant, on a l’impression d’avoir loupé le tome 1

- Les mexicains sales qui font boire l’indienne (forcément on ne touche pas à la blonde immaculée…mais bon elle se prend quand même une bonne baffe des familles pendant la bagarre finale)

- La différence de qualité des prises de vues de jour et de nuit. on ne comprends jamais tres bien a quel moment de la journée on est

- Dans le même esprit, pourquoi gâcher autant de superbes prises de vue en pleine nature par des images de galop avec un faux fond ou encore ce bivouac en studio (sans parler du lac piscine avec des plantes en plastique autour), l’accéléré artificiel quand ils quittent le bac à cheval pour ne pas tomber dans les rapides. Pourquoi encore gâcher la descente vers l’or avec des mélanges de vraies galopades et des mauvais raccords sur un fond filmé

- les soldats qui tirent sans sommation au point d’eau (on aura pas vu Eli wallach pendant longtemps dommage)

- l’aveugle exhibé sans lunettes, perdu dans la fusillade

- le fameux lac de baignade : des fois l’eau est bleu transparente, des fois elle est grise/marron…et on a des scènes dignes de flipper le dauphin sous l’eau

- le cheval du vieil apache du début qui revient (avec le cadavre en question sur le dos) vers le groupe

- le soleil se lève et l‘ombre sur spider rock s’allonge alors qu’un peu de logique voudrait que cela soit plutot l’inverse. plus le soleil monte et plus l’ombre diminuerait.

- l’escalade avec des effets spéciaux bas de gamme pour que Mckenna et la blonde puissent s‘enfuir.

Les busards (toujours le busaaaaaard…silencieux busaaaard dirait johnny) qui tournent dans le ciel ont à manger !