Peu après les funérailles de son épouse, un colonel reçoit une lettre posthume qui explique les raisons de son suicide. L'argument, très fluet, est tiré d'une nouvelle de Guy de Maupassant qui ne dépasse pas les 4 pages. Victor Tourjansky compense grâce à un style très personnel et élégant et un montage qui doit beaucoup au cinéma muet. Il intègre également une intrigue plus légère où l'on voit Fernandel faire les yeux doux à une Paulette Dubost aguicheuse mais sage. Ce drame de l'adultère n'est pas ce que le cinéaste a fait de mieux dans les années 30 (Vertige d'un soir, Le mensonge de Nina Petrovna) mais reste une curiosité qui ne manque pas d'intérêt. Le sujet a inspiré Tourjansky puisque celui-ci en avait déjà tourné une première version en 1921.