Mon premier réflexe en finissant ce film a été de vérifier la date de réalisation. Difficile de croire qu’un tel film sorte après la vague metoo. Et pourtant !
Réactionnaire, sexiste et misogyne, le film cumule les clichés tous plus éculés les uns que les autres au sujet de ses personnages féminins. Entre la mère mal aimante, la femme castratrice, l’adolescente dévergondée, la coach sorcière, les personnages sont tous caricaturaux et négatifs. Bien évidemment, pour enfoncer le clou, la mère du héros est responsable de tous ses malheurs. Pour faire bonne mesure, on y trouve aussi un peu d’homophobie : le héros ayant l’appétit sexuel en berne, ce serait peut être bien qu’il serait homo, nan ? Haha !
L’intrigue basique tourne pendant toute la seconde moitié du film autour de l’obsession malsaine de prendre le sexe de la mère en photo, sans bien sûr, lui demander son consentement, ni lui expliquer la situation. Trop drôle ! Les scènes de ce qu’il faut bien décrire comme des agressions se suivent et finissent par donner la nausée. Les dernières répliques restent macho jusqu’à la dernière seconde : « vivre avec une femme, oui, vivre avec avec une mère c’est bien plus compliqué » s’exclame le héros quand sa femme lui propose de faire un enfant.
Un navet.