Deux ans après leur fuite en train, les trois soldats de la 7eme compagnie se retrouvent et à la suite d'évènements, vont se retrouver dans la résistance, alors que la milice est à leurs trousses.
Dans ce troisième et dernier volet, on peut se demander si Robert Lamoureux était réellement motivé à l'idée de faire cette suite qui fait table rase du passé. La 7eme compagnie en elle-même n'existe plus, seul le trio original (Pierre Mondy, Jean Lefebvre et Henri Guybet) revient au casting, il est cette fois question de gestapo et de résistance, mais le concept de la fuite, en l'occurrence celle des trois soldats, revient. Je trouve ça à la fois paresseux et audacieux dans le sens où on évoque cette fois le rôle des collabos et des résistants. En l'occurrence la femme de Pierre Mondy, jouée par Patricia Karim, accompagnée de son frère incarné par Gérard Jugnot.
On retrouve aussi au casting le chef de la milice, André Pousse, et un passeur pas très finaud, Jean Carmet, au service d'un film que je trouve toujours aussi sympathique, qui ose bousculer la série, avec toujours quelques gags amusants. Je pense à celui que va subir André Pousse, enseveli sous une tonne de gravats, ou les multiples imbroglios que vont vivre le trio. Le tout filmé là aussi avec flemme, puisqu'une bonne partie de l'histoire se déroule dans une nuit américaine, mais ça marche pas trop mal, jusqu'à raccorder avec la fin du premier film, qui se termine lors du débarquement de 1944.