Après un résumé de cinq bonnes minutes des deux précédents volets, "La bataille de la planète des singes" nous entraîne dans un futur peu follichon (y a que des maisons en rondin et même pas de voitures volantes, remboursez !), où l'homme et le singe vivent dans une paix toute relative, jusqu'au jour où une bande d'irradiés super mal fringués décide de prendre d'assaut la trentaine de figurants qui constitue le casting de ce cinquième volet fort dispensable.
Alors que "La conquête..." redonnait un peu de peps à la saga et retrouvait par instants la verve de l'opus original, cette conclusion ne présente aucun intérêt, ne proposant absolument rien hormis un scénario inepte et ennuyeux, ne dissimulant jamais un budget que l'on imagine restreint.
Jack Lee Thompson a beau faire ce qu'il peut et emballer correctement le colis rien n'y fait, on pionce sévère et ce n'est pas un final mou de la chique même pas digne d'un bis rital qui sauvera un épisode complètement raté, n'ayant même pas pour lui quelques délires qui auraient au moins pu en faire un sympathique nanar.