Fils à papa pour les uns, véritable génie de la prose et des joutes verbales pour d’autres, Nicolas Bedos a beau diviser, il ne serait pas honnête de dire que ses films sont mauvais. Après un premier film merveilleux, Monsieur et Madame Adelman, on retrouve le nouveau réalisateur pour une nouvelle belle aventure lyrique avec La belle époque. Un film produit une nouvelle fois par Les films du Kiosque qui semble aimer le style du cinéaste.
Présenté en hors compétition au Festival de Cannes et ovationné comme l’avait été Le Grand Bain l’année d’avant, La belle époque c’est tout d’abord une réalisation soignée, qui, sans être sensationnelle ou révolutionnaire, donne aux films de Bedos un certains charme poétique. Chaque plan est pensé de manière à être beau et efficace à la fois dans sa mise en scène. Le travail sur la photographie est a noté, inspiré de près ou de loin au cinéma américain (Woody Allen?). Le rendu esthétique est superbe, remplie de ces couleurs chaudes que l’on pouvait déjà apercevoir sur l’affiche ou dans Monsieur et madame Adelman. Ces couleurs chaudes qui semblent rappeler justement la chaleur d’une pensée nostalgique de ces années 70. Et tout ça est parfaitement mis en scène par le réalisateur qui semble faire un parallèle de lui même avec le personnage d’Antoine (le patron de la société).
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