En un monde de rêves troubles émaillés de vaines souffrances
En ce pays de songes tristes aux espoirs malsains
En ces terres hostiles où l’Homme est une bête sans cœur

Fleurit la douce tendresse d’un amour impossible
Né d’un odieux chantage et de minables couardises

Sublimes instants de pure beauté quand mensonges et faux semblants érigent une forteresse de mièvrerie

Il était une fois
Une bête au cœur d’or prisonnier d’un corps avide de violence
Une belle si naïve qu’on la dit enfantine
Une idylle si romanesque qu’on la croit condamnée

Un rêve d’enfant magnifié
Un manichéisme assumé
Un miroir sans fin au reflet volatile
Une simplicité retrouvée

Il était une leçon de vie
Une ode à l’idéal d’exister
A l’amour sans entrave
Un conte de fées
-IgoR-
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le 30 juin 2014

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-IgoR-

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