Une des grandes méprises sur certains films Disney vient de leur nom. Le chiffre 2, par exemple, de certaines des suites DTV, n’apparait aucunement dans le titre original…
Alors que Noël approche, quelques mois aprés la fin du premier film, tous se rappellent le noël précédent, que Belle passa avec la Bête, qui était encore une bête…
S’il faut mentionner cette différence, c’est parceque cela indique clairement que le film n’a pas la même ambition (c’est en réalité un film « Disneytoon »), et n’a pas vocation a être consommé comme tel. Ce qui n’empêche qu’il faut le juger à l’aune de ce qui fait à l’époque (bah oui, il reste vendu contre du vrai argent hein !). Et autant dire que ce n’est pas à son avantage. Le film est déjà fort court (à peine 1h05 hors générique), et son histoire est globalement sans intérêt. Pire, elle amenuise l’impact de l’original en transformant la personnalité de la Bête (fini le personnage tragique, bonjour le gamin colérique), modifie les designs en les rendant plus simple, et souvent plus laid, et se paie de le luxe de personnages en 3D à l’incrustation totalement ratée.
« Que reste-t’il ? » me direz vous. (Si si, vous me le direz). Et bien pas grand chose en réalité. La présence de quelques noms connus au doublage (Paul Reubens, Angela Lansbury, Haley Joel Osment). L’arrivée de quelques personnages rigolo. Et l’ambiance de Noël. Mais ça ne suffit pas, on tient bien là un produit presque honteux à proposer en l’état. Pas le premier, mais un des pires…