Donc l'ex-théière raconte l'histoire du Noël lorsque Belle était en détention à l'enfant-ex-tasse... Mais l'enfant-ex-tasse était présent lors des faits et a participé à l'élaboration de la fête... Donc pourquoi il a besoin qu'on lui raconte ce couillon ?
Puis en dehors de ça, ce côté de "ah au fait je t'ai pas raconté alors que j'aurais pu/dû mais [...]" ça fait vraiment rafistolage, une greffe de dernière minute d'un évènement qui se veut quand même lourd de signification et de rapprochement entre la Bête et la Belle ; ça dénature un peu l'histoire de base parce qu'on comprend pas pourquoi ça n'aurait pas été montré dans le premier, comme si on découvrait les personnages après coup... ça tue tout.
Bref, du coup l'opportunisme de cette suite qui n'en est pas une est trop flagrant, pourquoi pas mais faut juste bosser un minimum le truc, histoire de. Et en plus ils ont le culot de faire genre qu'ils te remettent le contexte dans lequel la malédiction a été proférée (flash-back dans le flash-back un peu), pour prétendre toucher le fond de l'histoire, mettre plus de profondeur et de légitimité.
Mais la plus conne dans l'histoire c'est sans doute moi, prenant le temps de critiquer ce qui s'annonçait comme une évidence.
Bon la BO à chier mais j'avais pas été emballée par celle du tout premier non plus, au final j'ai aimé les mélodies de l'orgue.
À noter que cette suite (comme celle qui suivra ensuite) ne s'intéresse pas à la Belle et la Bête après les évènements du 1. Ce qui va dans l'idée que la conquête amoureuse est le plus important, après ça ne peut qu'aller mal et casser toute la beauté de l'histoire ou entrer dans une routine trop chiante car trop idyllique.
Dommage qu'ils n'aient pas tenté.