Le personnage de Belle est l'une des rare princesse Disney des années 90 a avoir un caractère. Elle ne tombe pas amoureuse de la Bête du fait d'un syndrome, comme on peut souvent l’entendre dire. Lorsqu'elle rencontre la Bête, elle le voit comme il est, un monstre, sans cœur. Elle s’enfuit, lui répond, s’énerve et ne s’adoucie qu’à partir du moment où lui le fait aussi. Ce sont deux personnes extrêmement seules (Belle dans son village et lui dans son château) cherchant tous deux à être compris et aimé pour ce qu’ils sont et lorsque la Bête réalise qu'il aime Belle, il la laisse partir. Il se souci d'avantage de son bonheur que du sien. Et si Belle revient c'est de son plein grès, afin de le sauver (car oui c'est la princesse qui sauve le prince. En 1991).
Bref. Tout ça pour dire que « La Belle et la Bête » n’illustre absolument pas un syndrome de Stockholm. « La Belle et la Bête 2 : Le Noël Enchanté » oui. Et c’est pourquoi j’exècre cette suite. La Bête crache sur Belle tout le long du film mais elle, elle sourit et elle chante. Non. J’accorde un point pour l’animation qui (pour un 2) est passable et le fait qu’on s’intéresse un peu au passé de la Bête, mais c’est sans enthousiasme aucun.