Décidemment, le trio Geronimi/Luske/Jackson est un trio gagnant pour Disney qui enchaine les réussites dans les années 50 en y ajoutant La belle et le clochard !
Jim offre un chiot à sa femme Darling. Ils la nomme Lady et lui offre une vie parfaite… jusqu’à la naissance de l’enfant du couple. Lady se sent rejeté et alors qu’elle est laissé chez une tant qui posséde deux siamois, elle s’enfuit et est capturé par la fourriére…
En réalité, l’histoire de La belle et le clochard se sert de motifs classiques et reconnus et les retravaille à la sauce canine. Le résultat fonctionne parfaitement. L’amour qui nait entre Lady et Clochard rappelle les romans sur les différences de classes sociales, on retrouve le théme du sentiment de rejet quand une personne importante entre dans la vie d’un proche… Le tout saupoudré de certains des plus beaux moments de romances vu au cinéma. Si le film se confronte toujours à sa courte durée, cela ne l’empêche aucunement d’être sacrément beau !
Bien plus réussit et mémorable que le ‘pourtant) sympatoche film livre sorti récemment, cet animé profite en outre de l’usage, pour la premiére fois chez le studios, du Cinemascope, et d’une animationqui n’a pas vieillit d’un iota aujourd’hui. Sans compter des personnages aux caractères bien dessinés et des designs franchement bien trouvé. Sur presque tout les points (n’oublions pas la BO? inoubliable !), le film est une réussite encore difficilement contestable aujourd’hui !