Le destin d'un ensemble de personnages aux vies antérieures communes.
Claude Lelouch croit en la réincarnation, à la mémoire inconsciente. C'est son droit; c'est une idée qui vaut les autres dans ce domaine et chacun y adhérera ou pas. Mais cette croyance et son propos méritaient-ils un film aussi long? En étirant l'action, Lelouch étire l'émotion, et ce qui fait l'intérêt du film au début s'étiole et devient progressivement une démonstration un peu répétitive.
Comme souvent chez le cinéaste, la mise en scène s'appuie sur un découpage prépondérant, lequel éparpille les époques et les personnages sans toutefois -heureusement- égarer le spectateur.
On suit alors les nombreux protagonistes dans des histoires parallèles, jusqu'au rapprochement final que l'on pressent. Chacun d'eux a en commun avec les autres un morceau d'Histoire passée (l'évocation biblique régulièrement insérée au long du film). Toutefois, si "La belle histoire" peut paraitre un peu longue, elle ne manque ni de charme ni d'humour.