« C’est toujours important de raconter des belles histoires »
Je ressens encore une vraie passion pour ce film. Sentiment que j’ai du mal à expliquer. Méprisé par les critiques, regretté par son réalisateur, je ne compte plus le nombre le nombre de fois où je n’ai pas pu m’empêcher de le regarder, et pour ma part sans regret.
Est-ce la présence fascinante de Béatrice Dalle ? La candeur de Marie-Sophie L., la crucifixion de Gérard Lanvin ? Paul Préboist en professeur sorcier ? Sa durée hors norme ? Son prologue sur la « Valse à mille temps » de Brel ?
La mièvrerie évidente de ce film est-elle compatible avec ma passion pour Lars Van Trier, Terrence Malick ou Visconti? C’est la question.
Le fameux prologue se termine sur un Itv prophétique d’Hubert Reeves.
« C’est toujours important de raconter des belles histoires » conclut-il.
La réponse est peut-être là.
La littérature et le Cinéma ne serviraient qu’à satisfaire ce désir inscrit depuis notre tendre enfance.