L’offense nue.
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On perd la concision de Balzac pour les longueurs de Rivette ; on abandonne le romantisme du Chef-d'œuvre inconnu pour le réalisme authentique de La Belle Noiseuse. On choisit d'interroger davantage l'incompatibilité entre l'art et la vie conjugale ; on préfère la mise en scène du dialogue entre l'artiste et son modèle - et par extension sa toile. En conséquence, le film ne doit plus rien à la nouvelle - et tue le père. Une mauvaise adaptation sans doute, mais un film honnête. Je regrette quand même la rigidité de la caméra du réalisateur ; seules le toiles de Frenhofer permettent au spectateur de s'évader un instant.
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Créée
le 9 mai 2020
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