Le thème de fond, la lutte pour le droit des femmes était bien vu mais il est regrettable qu'on en ait pas profité davantage.
C'est par ce biais que Delphine échappée de sa campagne fait connaissance avec Carole à Paris. 1971 : les femmes n'ont pas le droit d'avorter, d'avoir une carrière propre, de prendre la pilule, de prendre un rendez-vous sans consulter leur mari, ou mieux encore, sont faites pour se marier et ne pas exprimer leur avis. A Paris, Delphine qui ne connait que les règles de la ferme de ses parents découvre un autre monde au contact de Carole et un lieu pour exprimer tout haut ce qu'elle pensait tout bas. Et puis, elle tombe amoureuse de Carole en ménage avec un homme. L'amour devient passion-fusion et Carole suit même Delphine repartie pour aider sa mère à la ferme. Là-bas, au-delà de l'amour fulgurant, chacune apprend à vivre avec les différences et les complexes de l'une et l'autre... mais jusqu'à quel point ? Et puis être homo, ce n'est pas être normal, ce n'est pas être sain...
Je suis un peu déçue de ma Cécile de France et ses boucles blondes, elle à qui la coupe à la garçonne va tellement mieux. On se demande s'il n'y a pas une petite crise de la quarantaine pas loin. Elle manque un peu de consistance malheureusement.
Izia est spontanée et formidable. Et j'aime tellement Noémie Lvovsky !