Ridicule. Bien que généralement je note un peu au hasard comme un prof d'histoire-géo, ici le 3 se justifiera un peu.
Par le fond (du fond) du message : la société pue et la vie simple, c'est mieux. Okay, ça on le sait tous déjà, mais bon. Un petit point pour ça, on dirait vraiment un scénario écrit par moi-même, à 13 ans, rebelle envers et contre tout.
Par la minute de douceur de la rencontre des aborigènes. J'étais presque ému, surtout parce que je pensais aux aborigènes, aux vrais, ceux qui jouaient leur propre rôle : leur ignorance quant au film fini, à vomir, m'a touché - un peu comme un cheval qui meurt sur le champ de bataille ou un rat de laboratoire - inconscient de la mascarade absurde à laquelle il participe. Ça recouperait presque le fond du message du film en fait. Allez 1 point pour ça.
Par la caricature du "baboss", ravissante. Trapèze, funambule. Génial. 1 dernier point.
Sinon, le manque à gagner de 7 points, c'est pour la gêne du jeu d'acteur que la plupart m'ont occasionnée, le manichéisme absolu enfantin (et encore je suis rude envers les enfants) du scénario, l'absence de suggestions ou de symboles. Un film qui ne tire pas vers le haut du tout, malgré son objectif de base.