Encore un film avec Zacharie Chasseriaud, dont j’apprécie le jeu de plus en plus.
C'est un jeune acteur plein de promesses. Il a une vraie présence, de l'expressivité et de la justesse ce qui n'est pas donné à 16 ans.
Je l'ai trouvé particulièrement bon dans ce film (plus que dans Un début prometteur).
Le film est intéressant et bien filmé (belle lumière et belle qualité de la photographie, surtout en extérieur).
Il conte l'itinéraire d'un père qui a kidnappé il y a dix ans ses deux fils en les enlevant à leur mère.
L’histoire s'inspire de l'affaire Fortin et en celà, peut être rapproché du film de Cédric Kahn, Vie Sauvage.
Pour plus d'infos sur la famille Fortin, lire l'article suivant :
http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Le-retour-des-enfants-sauvages-641746
Le père et ses fils ont passé dix ans de cavale, se cachant dans des endroits isolés dans les montagnes, vendant comme ils peuvent des fruits et légumes au marché ou élevant des animaux, mais les deux fils ont grandi et ils ont de plus en plus de mal à s’accommoder de cette vie là.
Le fils aîné, presque majeur, est las, aujourd'hui, de cette fuite sans fin : il s'échappe encore, mais seul, cette fois, dans l'espoir de devenir un ado comme les autres, enfin.
Son cadet de deux ans, Sylvain, est resté avec le père. Ils campent dans une péniche abandonnée au milieu de la Loire. Là, le fils découvre insensiblement, lui aussi, une autre vie, plus belle, plus que celle qu'il a toujours connue...
Les relations père / fils sont décrites subtilement et sonnent vraiment justes.
La découverte de l'amour, la nécessité de choisir sa vie sont des thèmes bien dépeints.
A bout de course de Sidney Lumet a constitué un fil rouge pour le réalisateur Jean Denizot, dont c'est le premier long métrage, qui voulait faire de son premier film un road movie centré sur une ultime cavale.
Il y a de beaux paysage et de belles scènes, mais cela manque un poil d'actions et de rebondissements.