C’est un film coup de poing comme je les aime. Il met au centre un thème quand même extrêmement tabou surtout au cinéma : la zoophilie.
C’est censé être érotique, mais je pense que ça se rapproche plus de la pornographie. Déjà le film s’ouvre avec des chevaux qui baisent en gros plan, et ce pendant 10 bonnes minutes. On enchaine avec une histoire de mariage arrangé traditionnel entre une américaine prude et le petit fils du maître de la demeure.
Le film est entrecoupé de fantasmes de Lucy, la prétendante américaine, dont la vue de chevaux en train de copuler et la lecture d’une malédiction à propos d’une bête qui hante le château déclenchent en elle une terrible excitation. Ces fantasmes représentent ainsi cette bête à la recherche d’une victime à violer. Tout est centré sur sa bite monstrueuse qui gicle des lots de foutre a chaque instant.
C’est donc extrêmement perturbant voire choquant. Je pense que seules les années 70 ont pu permettre de sortir un film pareil.
Les passages avec l’américaine sont extrêmement érotiques et excitants. Lisbeth Hummel, qui interprète cette étrangère et sous ses airs de petite catholique sage, se révèle être une perverse fascinée par le sexe et la zoophilie. Elle caressera longuement sa plastique fine et parfaite en regardant des Polaroids de chevaux entrain de baiser et une fois la température a son maximum, tentera par tous les moyens de consommer son prétendant afin d’être officiellement mariés. Ce dernier ignorant son appel, elle finira par sa faire jouir à l'aide de son lit. C’est à la fois très perturbant mais on ne peut pas s’empêcher d’être voyeuriste à ce moment là.
Autrement, on a une légère satire de la religion à travers un prêtre sympathique mais qui semble être porté sur les petits garçons. O a aussi une bourgeoisie très codifiée à travers des mariages arrangés entre une femme sublime et un fils laid et idiot.
La fin est très bizarre, où le prétendant idiot meurt et se transforme en bête. Au final sa future femme qui mourrait d’envie de se faire pénétrer par ce monstre finira par partir en courant, qui resteront à jamais des fantasmes.