Je ressors du cinéma le visage encore crispé des scènes de terreur, et avec cette euphorie d’avoir vécu une expérience, un moment ensorcelant.
En 2044, l’intelligence artificielle est à son apogée. Dans un décor totalement neutre et beige, les humains côtoient des robots, et doivent se débarrasser de leurs affects afin de travailler dans des métiers à haute responsabilité.
Pour cela, l’intelligence artificielle leur permet de revivre leurs vies antérieures, afin de purifier leur ADN.
Gabrielle Monnier en fait l’expérience, nous découvrons alors ses vies en 1910, 2014 et 2044. Le réalisateur entremêle le passé et le présent, et si au début tout est flou, les pièces du puzzle s’assemblent au fur et à mesure, jusqu’à une fin nous laissant pantois.
Le réalisateur, par ce film aux allures de ceux de David Lynch, vient nous questionner sur l’intelligence artificielle, la nostalgie du passé, l’amour, la passion et l’évolution de l’humain.
À l’écran, Léa Seydoux et George MacKay nous offrent une prestation de qualité où leur alchimie est fascinante. L’ennui ne s’est pas fait sentir durant les 2h26 qu’à duré le film.
Une intrigue unique et tentaculaire mêlant la romance et le thriller psychologique.
Un film très réussit et auquel je continuerai de penser encore longtemps.
J’ai hâte de le revoir pour mieux saisir son essence.