Sur un scénario de Kaneto Shindô, L'élégance de la bête (ou La bête élégante) se révèle plutôt décevant, comparé au niveau habituel du cinéma de Yûzô Kawashima. Le film ressemble à une pièce de théâtre avec son lieu unique, un appartement, et une abondance de dialogues, sans oublier une interprétation parfois outrée. Cette histoire d'escrocs en famille n'est à vrai dire guère passionnante, tournant en rond, malgré une mise en scène imaginative, surtout dans un périmètre réduit, et les apparitions, trop rares, de la sublime Ayako Wakao.

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le 10 mars 2022

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