La Blonde et Moi par busterlewis
Mis en scène par Frank Tashlin, le réalisateur des films avec Dean Martin et Jerry Lewis (ou Lewis en solo), La blonde et moi est un film sur l'âge d'or du rock des années 50.
Tom Ewell, qui en 1955 regardait la jupe Marylin se soulever au dessus d'une bouche de métro dans Sept ans de réflexion, est ici un agent qui doit faire d'une autre blonde plantureuse, Jayne Mansfield, une vedette de la chanson.
En 1h30 de métrage, La blonde et moi fait défiler plus de groupes de rock que de répliques. Le film est un véritable jukebox ambulant. Tous les grands groupes et les grands tubes de l'époque accompagnent et enrichissent cette inoffensive comédie : Eddie Cochran, Fats Domino, Little Richard et bien d'autres. Leur musique, à laquelle plus tard des films comme American Graffiti ou Retour vers le futur rendront hommage, rythme parfaitement le film.
La musique est tellement omniprésente que le rôle des acteurs et l'intrigue s'en trouvent terriblement diminués. Jayne Mansfield est très drôle dans ce rôle de bombe sexuelle qui ne veut être qu'une chose : une femme au foyer bien sage et bien tranquille. Moins belle que Marilyn, moins gauche aussi, elle n'en demeure pas moins très touchante. Tom Ewell, lui, n'est pas le bellâtre qu'on aurait imaginé finir avec elle, mais cela doit faire parti de son charme.
La blonde et moi est une comédie savoureuse, énergique et inoubliable pour le rock des années 50 qui semblent tout emporter sur son passage.