Quatre garçons, qui partagent un appartement, vivent d'expédients et de bières fraîches. Jusqu'à ce que débarque Nicole, une belle amnésique. Yves Allégret a signé des comédies sous l'Occupation avant de passer au film noir, genre dans lequel il s'est illustré avec notamment Manèges et Une si jolie petite plage. La boîte aux rêves est totalement inoffensif et ne suscite ni les rires ni la sympathie, visiblement écrit à la va vite sur un argument sentimental qui ne vaut pas tripette. Le film est plutôt misogyne et se déroule presque exclusivement dans un grand appartement avec quelques scènes au Café de Flore. Interprétation un peu agitée de Pierre Louis, Franck Villard, Henri Guisol et René Lefèvre tandis que Viviane Romance joue pour une fois un rôle de "gentille" qui ne lui convient pas du tout. Il y a tout de même un intérêt : celui de voir les débuts ou peu s'en faut de Simone Signoret, Paul Frankeur et Gérard Philipe. Mais ils n'ont qu'une ou deux répliques à dire.