Je parlais, il y a peu, dans une autre critique, du flegme de Madame Varda, ici c'est celui de Rohmer qui m'épate.
Dans ce court métrage du début des années 60, on retrouve Mr Schroeder en personne nouer les liens d'une petite intrigue de quartier près de la rue Lebouteux à Paris. L'histoire est fraîche, flegmatique et enivrante encore qu'assez naïve et désinvolte ! Nonobstant cela, le réalisateur malicieux se joue de nos nerfs dans ces amours de jeunesse étudiants, à première vue insignifiants mais dont le maître nous donne à voir les plus minutieux détails qui, par son filtre, nous paraissent démesurés ! Il serait possible de faire une analyse psychologique ou philosophique de ce premier des Contes Moraux mais il m'apparaît que le visionnage seul vaut le détour... en premier lieu !
Tob
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Vus en 2013, Six Contes Moraux : Eric Rohmer, Les recalés du top 10 (Films)., Les meilleurs films français et Les meilleurs films d'Eric Rohmer

Créée

le 14 janv. 2013

Critique lue 511 fois

2 j'aime

Tob

Écrit par

Critique lue 511 fois

2

D'autres avis sur La Boulangère de Monceau

La Boulangère de Monceau
EricDebarnot
7

Une grâce croissante

En 22 minutes d'une grâce croissante, Rohmer, alors débutant, déploie les prémisses de son futur cinéma : amour de la rue parisienne, trajectoires physiques et stratégies amoureuses, sensualité des...

le 10 juil. 2016

10 j'aime

3

La Boulangère de Monceau
Yoshii
8

Coup de maître

Tout l’univers de Rohmer est posé dans ce court-métrage d’introduction à la série des contes moraux. 23 Minutes d’une intensité incroyable, dans lesquelles le réalisateur réussit le tour de force de...

le 2 déc. 2017

8 j'aime

4

La Boulangère de Monceau
bobylapinte
7

Critique de La Boulangère de Monceau par bobylapinte

Allez go! C'est l'été, les jupes sont courtes, les décolletés plongent et on va tous courir dans la salle miteuse-qui-sent-le cheveux-gras de cinéma de quartier voir les films de Rohmer et apprendre...

le 18 août 2010

4 j'aime

Du même critique

Les Parapluies de Cherbourg
Tob
8

Palme d'Or, je pleure et Cherbourg m'accompagne ...

Deuxième film de Demy que je vois et deuxième claque ! Après Lola (brillantissime !), je retrouve Marc Michel accompagné, ici, de Deneuve (dans le rôle qui l'a révélée) & Castelnuovo (impressionnant,...

Par

le 28 janv. 2013

26 j'aime

2

Le Tombeau des lucioles
Tob
9

Vous n'en sortirez pas indemne.

D'abord rendu perplexe par la façon dont ce film est venu à moi (il traînait dans la maison), j'ai tout d'abord pensé à quelque sombre anime japonais et que, peut-être, quelqu'un avait voulu s'en...

Par

le 20 janv. 2013

21 j'aime

1

Zero Dark Thirty
Tob
7

Le dilemme de la note.

Je ne voulais pas voir ce film (cf liste de Zed Bahr) mais cela fut plus fort que moi. N'ayant pas aimé le dernier long de la réalisatrice (mis à part les scènes de ... déminages qui m'ont marqués),...

Par

le 10 févr. 2013

12 j'aime

1