D'après mes souvenirs, qui commencent à dater quelque peu, le premier volet de "La boum" reste un témoignage sympathique d'une époque révolue, celle du virage entre la fin des seventies et le début des années 80.
Du coup, n'ayant jamais vu la suite de ce grand succès populaire, je me suis laissé tenter par "La boum 2", dans l'espoir, modeste, d'effectuer un joli voyage cinématographique, direction 1982.
Effectivement, j'ai bel et bien eu droit à ma plongée nostalgique dans ces années de relative insouciance, mais le film en lui-même se révèle sans intérêt.
Je n'attendais évidemment rien de transcendant de la part de Claude Pinoteau et ses troupes, mais force est de reconnaître que ce second volet, au succès public comparable au premier (environ 4 millions de spectateurs), s'avère globalement raté et mal foutu.
Bien trop long pour ce qu'il a à raconter (1H45), "La boum 2" n'est pratiquement jamais drôle, et se contente de dérouler sa chronique sociétale autour de son héroïne vedette Vic Beretton, alias Sophie Marceau, comédienne aussi médiocre à ses débuts que dans sa future carrière.
Pire, la demoiselle est entourée de deux amoureux potentiels peu charismatiques, en la personne du transparent Pierre Cosso et du débutant Lambert Wilson.
Quant aux mésaventures conjugales du couple parental, toujours composé de Claude Brasseur et Brigitte Fossey, elles ne présentent à peu près aucun intérêt, à l'image de ce second opus à vocation exclusivement commerciale, et donc parfaitement dispensable.