Cette suite s’inscrit dans le même ton que le précédent, avec une intrigue affreusement similaire, à tel point que l’on retrouve presque la même crise, les mêmes revirements et les mêmes répliques. Le seul intérêt de la narration est l’épisode ou Vic rencontre un homme plus âgé et réalise malgré elle qu’elle brule les étapes. Je trouve même que c’est l’aspect le plus intelligent de l’œuvre.
Globalement, j’ai apprécié le film, mais on a véritablement affaire à du recyclage, et malgré toute l’affection que j’ai éprouvé pour les personnages que j’ai été content de retrouver, je ne peux pas attribuer une note au-dessus de la moyenne pour cette raison.
Certaines scènes m'ont beaucoup fait rire, le "vieille pute"m'a tué, je ne m’y attendais carrément pas. Le film est agréable, débordant de tendresse, la vie y apparait simple et facile même en temps de crises. Je pense que le manque d’intention s’illustre principalement dans l’évolution des personnages de François et Françoise qui doivent simplement surmonter une petite crise de couple lié à des enjeux professionnels. Vic, quant à elle continue à sortir avec les garçons, d’ailleurs le film ne développe pas véritablement de péripéties dignes de ce nom. Un manque de profondeur qui ennuie presque.
Que dire de plus ? J’ai passé un moment sympa, candide, un peu nostalgique, le film m’a fait rêver de cette époque fragile de l’adolescence, et mon sentiment était le même que pour le premier film. Pourtant, il manque clairement une idée de base à cette suite, qui n’avait sur le papier pas vraiment d’intérêt et de légitimité créative pour ainsi dire.