Boarf, un film avce de la bouffe et des bons sentiments. Je préfère quand on associe la bouffe à l'horreur ou au sexe. Ce genre de petits films andecdotiques comme il y en a eu tant, ça m'indiffère assez fortement.
Pourtant avec l'univers des cuisines il y avait de quoi alimenter le récit, construire quelque chose de fort, d'un peu documentaire en même temps. Mais très vite la bienveillance rattrape l'écriture et passé une première journée difficile, la cuisinière se fait des potes et finit par militer en faveur des migrants, le tout sans jamais vraiment creuser la question, comme s'il n'y avait pas à réfléchir quant à l'accueil d'une personne. Le récit se déroule trop facilement et la partie sociale finale manque donc d'approfondissement pour convaincre (avec en plus une mission trop facilement atteinte et un suspense dont on ne comprend pas l'utilité).
La mise en scène est digne d'un téléfilm niveau photographie et découpage, mais le montage relève le niveau avec un bon sens du timing pour mettre en valeur la performance convaincante de l'actrice principale et celles sympathiques des secondaires. Le décor est bien choisi, bien montré. La BO passe.
Bref, ça se regarde en fait, mais c'est assez niais.