A se retourner dans sa tombe.
Il y a des hasards qui ne trompent pas ; le scénariste, Michel Audiard, est mort quelques mois avant la sortie du film. Ainsi, il n'aura pas été couvert de honte comme l'ont du être les autres participants du film.
Mais c'est mauvais, à un point rarement vu. D'ailleurs, ne cherchez pas : tout est dans l'affiche et le titre !
Sorti bien après les deux premiers volets de La cage, c'est une suite qui sent bien fort l'opportunisme, car il n'y a RIEN à se mettre sous la dent. Les personnages ne sont pas développés d'un iota, c'est très moche (un comble, quand on sait que c'est Luciano Tovoli qui est à la photo), la musique de Morriconne est en pilotage automatique, et pire que tout, Michel Serrault n'y est pas drôle.
Une fois que je commence un film, je ne l'arrête pour ainsi dire jamais, mais là, je peux vous assurer que c'est une souffrance.
D'ailleurs, ni Michel Serrault, ni Georges Lautner ne le portent dans le coeur, ce dernier l'ayant tourné dans le but d'aller en Italie, c'est dire...