La Cage aux rossignols par Ciné Water
On a beaucoup parlé des choristes à sa sortie. Non que le films soit excessivement mauvais mais je trouve qu'il lui manque beaucoup et surtout un côté sentimental qui fonctionnerait, son problème c'est qu'il n'est jamais "vrai".
Sans vouloir joué au puriste n'aimant que l'ancien film, je préfère de loin la version originale qu'est la Cage aux rossignols. Sorti en 1945, le scénario est de René Wheeler (aidé par l'acteur Noël-Noël et Georges Chaperot) à qui l'on doit de grands classiques du cinéma tels que Jour de fête de Jacques Tati ou encore le Salaire de la peur d'Henri Georges Clouzot.
Ce qui résulte de ce film c'est qu'il est extrêmement moderne, bien plus que ne l'est les Choristes (qui se veut plutôt du contraire) au niveau de la psychologie et les nouveautés de l'éducation qu'apportent le pion fraichement débarqué interprété par Noël-Noël, acteur extrêmement populaire de l'après guerre.
La cage aux rossignols à quelque chose de profondément humain et de tendre que ne l'est les Choristes, bien plus pauvre car plus riche en excès.
Je trouve que La cage aux rossignols est certes très moderne au niveau de l'éducation mais de part son émotion est également un rien intemporel. Je me suis pris à repenser à un éducateur que j'ai eu à l'âge de ces enfants, c'était il n'y a pas vraiment longtemps, tant sa ressemblance était proche de celle du père Maxence mais également du personnage de Noël-Noël, Clément Matthieu, non sans nostalgie.
Et c'est un peu ça aussi le cinéma...