La Cage dorée par MarouaneZemmour
Premier film signé Ruben Alves, «La Cage Dorée» revient sur les traces du réalisateur qui signe un film à la fois drôle et nostalgique
A l’image du téléfilm "Aicha" réalisé par Yamina Benguigui sur la communauté arabe en France, Ruben Alves puise dans son passé pour parler des familles portugaises à Paris. Entre concierges et maçons, les portugais n'ont pas les métiers les plus faciles en France mais les exécutent avec loyauté et dévouement. Le réalisateur puise surtout dans les clichés communautaires, processus inévitable pour faire de ce film une comédie. A ce niveau là, le pari est relevé, le film est traversé de moments parfois caricaturaux, mais très drôles. Disons les choses clairement, les scènes avec Chantal Lauby sont absolument réjouissantes et hilarantes. Et quand j’y pense, il y a fort à parier que c’est la comédienne française la plus drôle...
La trame narrative n’est pas d’une originalité folle, les mises en scènes manquent d’inventivité et le dénouement est forcément téléphoné. Mais qu’attend-on réellement de ce genre de film si ce n’est un format de comédie classique, tant qu’on passe un bon moment. On ne peut prêter au réalisateur des intentions que lui même n’a pas, on prend son travail comme il vient et si on peut rire, c’est déjà gagné.