Dans la forme, c’est visuellement spectaculaire mais dans le fond, c’est particulièrement abscons.

Maria, une jeune femme, trouve refuge dans une maison après avoir échappé à une secte de fanatiques religieux. Comme dans un rêve, la maison réagit à ses émotions…

Dans la forme, c’est visuellement spectaculaire mais dans le fond, c’est particulièrement abscons, si bien que plusieurs visionnages seront nécessaires si l’on souhaite pouvoir pleinement comprendre et surtout, en saisir tous les symboles.

D’un point de vue esthétique, il n’y a aucun doute là-dessus, le travail orchestré par Cristobal Leon & Joaquín Cociña est prodigieux et impose le respect. Ils ont réussi à retranscrire à l’image, le paysage mental de cette jeune femme, à travers différentes techniques, telles que l’animation, le stop-motion ou encore le papier-mâché. La mise en scène est bluffante et la caméra en perpétuel mouvement.

Mais ne vous y détrompez pas, contrairement à ce que pourrait vous faire penser l’affiche ou la bande-annonce, ce film n’est absolument pas destiné aux jeunes spectateurs. Le film met en lumière le trauma de Maria et ce qu’elle a vécu au sein de la secte qu’elle a fui. D’ailleurs, impossible de ne pas faire le lien avec la "Colonie Dignidad" au Chili, une secte qui fut dirigée par Paul Schäfer, un ancien nazi (après avoir fui l'Allemagne, il s’est installé au sud de Santiago du Chili où il a créé sa secte, lui permettant de laisser libre court à ses idées les plus sordides, telles que les tortures et divers sévices pédophilie).

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