Dans un château de la Forêt-Noire, quelques personnages séjournent au chevet d'un vieil original sur le point de mourir. Ce qui ferait l'affaire de ses deux neveux (JC Brialy et Claude RIch) dans l'attente avide de l'héritage.
Au-delà de l'intrigue criminelle qui se profile, car la mort du vieillard ne semble pas naturelle, Julien Duvivier met en place un univers sombre, une ambiance délétère qui fustigent le comportement médiocre, cupide des deux frères, en même temps qu'ils introduisent l'idée de sorcellerie et de malédiction.
Aux confins du cinéma fantastique, dans un décor comme il se doit ténébreux et inquiétant, Duvivier aligne les clichés. Déjà peu original et tissé de fils blanc, le sujet se donne des airs graves et mystérieux, plus artificiels qu'inspirés. A l'image d'Edith Scob, angoissée et maladive comme chez Franju. Malgré l'apport de modernité des jeunes premiers Rich Et Brialy, le film supporte une florilège de conventions, esthétiques et dramatiques, et développe un suspens frelaté entretenu par quelques rebondissements factices.
Maladroit et impersonnel.