Ayant appris la mort de sa sœur, Francis Barnard (Jack Herr) se rend au château où elle vivait. C’est pour y découvrir un beau-frère (Vincent Price) au bord de la folie, qui semble vouloir cacher bien des choses quant aux vraies raisons de la mort de son épouse…
Deuxième adaptation d’une nouvelle d’Edgar Poe avec Vincent Price, par le duo Roger Corman-Richard Matheson, après La Chute de la maison Usher, La Chambre des tortures est comparable en tous points à son prédécesseur, en-dehors du fait que l’intrigue est ici déplacée au XVIIe siècle. Les costumes changent donc, mais pas les procédés.
On retrouve un Vincent Price proche de la démence, une mystérieuse demeure pleine de recoins sombres et de passages secrets, des portes qui grincent, des instruments de tortures en tous genres, des morts qui semblent bien prompts à vouloir sortir de leur cercueil… rien de très original, mais de quoi faire un bon petit film d'épouvante, à l'ambiance suffisamment travaillée pour être prenante, qui n'est pas sans faire penser aux futurs films d'un Tim Burton...
Pour autant, le macabre n’est pas exagérément mis en avant, et on suit avec un certain intérêt l’enquête très rythmée de Jack Herr, en étant bien conscient qu’il n’y avait guère là matière à révolutionner l’histoire du cinéma. Ça reste diablement sympathique à voir.