Nous avons gagné la bataille, mais pas la guerre....
Bataille d'une bonne grosse quinzaine de minutes qui constitue le clou du film. Des centaines de figurants défilent à l'écran et s'entretuent, sur un mode classique des années 40 (=guerres épiques contre les indiens), MAIS dans un format méga large des années 60, et pis avec des dialogues un peu plus posés, qui se veulent "psychologiques" (aheu aheu...me suis enrhumé c'pour ça), et moins enjoué...voilà pour la présentation générale. Donc l'intérêt du film ? Du scope géant et des batailles, mis en scène par notre borgne de l'action hollywoodienne préféré à tous : Raoul Walsh. Parce qu'on a beau dire Curtiz ceci, Curtiz cela, bah oui y a de jolis morceaux de bravoure dans les Curtiz, mais Walsh est un vrai gaillard, oh que oui, de l'action avec lui y en a pas qu'à la fin : y en a au début, au milieu, et à la fin ! Hé hé ! Il avait déjà compris la recette miracle du film d'entertainment le gaillard...
En deux mots, soi ce que j'ai évoqué plus haut vous parle et vous plaît - les cavaliers bleus patriotiques, les méchants indiens qui affluent en masse des montagnes comme de féroces gobelins, les formats cinémas des 60's en lutte avec la TV, etc, eeeeetc.....- soi vous pouvez passer définitivement votre chemin et ne jamais vous en retourner sans avoir le moindre regret.