C'est là où l'on reconnait la marque des génies, et qu'on a la preuve supplémentaire que Curtiz est un patron, l'un des rares grands génies du cinéma. J'adore le mec, mais ce film là m'emballait moyen, à cause de son sujet, sans doute aussi du au fait que je n'ai pas du tout aimé le remake vu avant, qui doit dater des 70's... Bref, je fais confiance à Curtiz et à Errol Flynn, et j'ai bien fait, le film est magnifique, mise en scène de ouf, la charge finale putain, on n'est qu'en 36 hein, Flynn est impérial, et surtout le film est rythmé, changeant de braquet régulièrement, n'orchestrant jamais de diversion mais au contraire gagnant en enrichissant son spectre au fur et à mesure. Et puis la fin du film est d'une noirceur assez rare pour l'époque.