"Quand la légende dépasse la réalité, alors on imprime la légende".
Custer, plus jeune général de division de l'histoire de l'armée des Etats-Unis célèbre par ses faits d'armes pendant la guerre de sécession et surtout par sa mort à Little Big Horn le 25 juin 1876.
Plusieurs films se sont inspirés de la légende. Reflétant parfaitement la situation du western à leur époque.
Dans ce film de 1941, Custer est un héros indiscutable, brave général sans reproches, et s'il meurt c'est à cause des exactions iniques d'escrocs sans vergogne et de manoeuvres politiciennes douteuses.
Dans le massacre de Fort Apache, de 1948, Henry Fonda dont le personnage est directement inspiré par Custer avant Little Big Horn, joue une vielle ganache obtuse qui est responsable du massacre.
Dans Little Big Man, sorti en 1970, Custer est carrément un dangereux cinglé qui entraîne tout le monde dans l'abîme.
A chaque époque sa vision des choses. Les trois films étant par ailleurs excellents.
Dans le film qui nous intéresse, l'absence d'ambiguïté du personnage permet de faire un film d'aventures parfait, mené à la vitesse d'une charge du 7° de cavalerie au son de son hymne bien connu.
Je ne dirai rien de plus sur Olivia de Havilland que pour la Charge de la Brigade Légère, rien non plus sur Errol Flynn, aussi à l'aise qu'à son habitude. Il n'y jamais rien à dire d'un film presque parfait. Walsh est à son meilleur, les scènes de romances sont fraîches à ravir, les scènes d'action formidables, les seconds rôles sont à l'unisson.
Nous avons en plus le droit à un grandiose chiqueur de tabac, le meilleur freinage d'un cheval au galop de l'histoire du cinéma, et de belles scènes où l'on déguste des oignons.
Une merveille.