Un jeune couple s'installe dans un village de pêcheurs en Catalogne, dont le précédent docteur les prévient d'une menace survenant la nuit, à base de templiers. Ceux-ci se réveillent tous les sept ans, et réclament sept jours durant le sacrifice d'une jeune femme afin de protéger le domaine. Et devinez qui va être en danger ?
Si je n'aurais pas vu les origines espagnoles du projet, j'aurais pu penser que La chevauchées des morts-vivants aurait pu être produit par la Hammer de la grande époque, car on peut dire que tout y est, de l'horreur frontale jusqu'à un zeste de nudité en passant par le côté fantastique qu'apportent ces templiers, qui vont apparaitre peu à peu en putréfaction. J'apprends également que c'est le quatrième (et dernier) volet d'une tétralogie consacrée à ces chevaliers, mais il n'est pas nécessaire d'avoir vu les trois films précédents, car ça se suit très facilement.
Le film est très bien réalisé, profitant de fait d'un budget assez modeste pour faire énormément de suggestion, notamment sur la brume persistante qui entoure ce village, ou sur les maquillages représentant les templiers, qu'on peut assimiler à des zombies. C'est parfois caricatural, notamment dans le personnage du demeuré, qui semble être une sorte de Zelig survivant à tout, y compris à une chute de plusieurs mètres, mais en l'état, La chevauchée des morts-vivants est une chouette réussite, en espérant qu'on puisse découvrir les trois premiers films de la saga.