Alors, c'est l'histoire d'Obi-wan Kenobi ... heu pardon, Marc-Aurèle alias César pour les intimes, qui, sentant la mort approchée, se décide à désigner son successeur en la personne de Maximus ... heu pardon, Livius, un de ses commandants en chef, au lieu de son propre fils Commode, joué par le toujours impeccable Joaquim Phoenix ... Heu pardon, Christopher Plummer. Sauf que ce dernier ne le voit pas de cet oeil, un petit coup d'état est monté, et hop ! Le cruel Commode se retrouve nommé empereur dès la mort de son père, mais c'est sans compter sur la présence de notre grand gladiateur (... heu non, il n'est pas gladiateur ici) Livius.
Bon, vous l'aurez donc compris, ce classique des péplums n'est pas sans rappeler un certain "Gladiator". Le pitch est quasi le même, et c'est bizarre parce que je n’ai pas le souvenir qu'à la sortie du film de Ridley Scott, qui ce soit (critique ou public) ait fait le rapprochement entre ces deux films. Mais peut-être que ma mémoire me joue des tours !
Malheureusement, pour le film qui nous intéresse aujourd'hui, la comparaison ne va pas jouer en sa faveur. Tout débuter pas trop mal, je vais dire que la première partie du film est plutôt prenante, mais ensuite petit à petit, ça se gâte, et le temps devient long, très long. Je n'en voyais pas la fin. C'est dommage, parce que tout était réuni pour en faire un gros morceau de cinéma : un casting 4 étoiles, un réalisateur chevronné, des décors grandioses, de magnifiques costumes. On sent que les moyens étaient là, mais j'ai trouvé que ça manquait d'épique et de flamboyant. La réalisation est plutôt mollassonne, ce qui est certainement dû à un scénario qui aurait mérité d'énormes coupes. Mais que de bavardage inutile et ennuyeux !
Je ne suis pourtant pas réfractaire au film fleuve de ce genre, j'adore des films comme "Spartacus" ou "Ben-hur", mais là, la pilule a eu du mal à passer, même si je lui reconnais beaucoup de qualité.